Luis Ocaña, retour sur le drame de 1971 au Col de Menté

Published 2023-06-16
François Départ interviewe Bertrand Lucq, auteur du livre "Luis Ocaña, le Tour du grand pardon" sur la terrible chute du cycliste en 1971 au col de Menté et sur les répercussions qu'elle aura sur la carrière du champion.
Il abandonnera suite à cette chute en 1971, puis en 1972 à cause d'une mauvaise bronchite.
Mais il vaincra la malédiction en 1973, voici tout juste 50 ans, "Le Tour du grand pardon" !

Réalisation : Éditions Passiflore
Le livre "Luis Ocaña, le Tour du grand pardon" est disponible ici : www.editions-passiflore.com/culture-sud-ouest/149-…

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All Comments (18)
  • le père d'un ami a été l'un des 1ers secouristes à arriver sur place. Il en parle souvent
  • @pascalpichon8183
    Très grand champion cycliste donc j'étais supporter bravos pour malgré tout avoir gagné une fois le Tour de France comme cela L explique dans le résumé Luis Ocana sans cette chute en 1971 aurait gagné 3 fois voir mieux. 🍀 🐞Pensées à sa Famille et au Champion dans les cieux.
  • j' allais au Mourtis en haut du col de mente bien avant les années 90 et la stèle y était déjà !
  • Le seul sportif qui a eu droit dans ma chambre d’ado au poster punaisé sur le mur . J’adorais son côté sombre et fier d’hidalgo. Un immense champion
  • Parfaitement d'accord avec @chefdunite4359. J'ajoute simplement quelques "détails". Oui Ocana a mis plus de 9 minutes dans la vue à Eddy lors de l'étape d'Orcières-Merlette. Le lendemain, jour de repos. Eddy fait une petite sortie de 150km. Le jour suivant, Eddy a préparé un coup. Le départ en descente, il s'élance avec deux équipiers dont Watgmans + 4 autres coureurs et devance le peloton de plus de 2 minutes à Marseille. Le peloton emmené, non seulement par l'équipe BIC mais par toutes les équipes qui voulait la perte d'Eddy. A noter aussi qu'un équipier d'Eddy (J. Bruyère) subit une crevaison, il est attendu par quelques équipiers. Son équipe ne peut donc se mêler à la tête du peloton et le freiner légèrement en s'intercalant dan les relais. Bref, le maire de Marseille est fou furieux car Eddy arrive presque deux heures d'avance sur l'horaire et que les spectateurs ne sont pas encore en place. L'étape suivante chute d'Ocana. Normal. Eddy l'avait mis sous tension. Rappelons qu'Eddy à plus de 500 victoires professionnelles ! Pas mal hein !
  • @chefdunite4359
    Remettons les choses à leur place véritable, car tout ce que vous dites n'est pas faux, et à certains égards vous admettez très honnêtement les choses, mais tout n'est pas vrai non plus. Commençons par le plus évident : non, jamais, Ocaña, coureur magnifique s'il en fut c'est évident, n'aurait gagné le Tour en 1972. Il y fut mauvais, il faut le dire. Et il n'a gagné en 1973 que parce que le plus grand sportif de tous les temps, toutes disciplines confondues, n'a pas pris le départ, après avoir gagné la Vuelta et le Giro. Un point ensuite doit être dit, et vous l'avez admis, ce pour quoi je vous remercie. Ocaña n'a pas été si gravement touché dans sa propre chute, ni même par le heurt de Zoetemelk, et il aurait pu repartir (d'ailleurs il n'est demeuré que très peu de temps à l'hôpital où par précaution il fut conduit), mais c'est la panique, irraisonnée mais totale, qui fut à l'origine de son abandon. Je ne lui jette pas la pierre, cette étape fut dantesque, certainement dans le Top 10 des plus terribles de l'Histoire du Tour. Mais cette panique, ce refus absolu de remonter sur le vélo, montrent en eux-mêmes que jamais Ocaña, malgré son exploit majuscule d'Orcières-Merlette, n'aurait remporté le Tour 1971. Jamais. Merckx l'aurait battu, de toute manière, parce que c'est sa stratégie de harcèlement total, stratégie qui a commencé dès le premier kilomètre de la descente d'Orcières-Merlette vers Marseille, qui a poussé son rival à bout et au point de rupture. D'ailleurs, Eddy a toujours regretté cet abandon, qui l'a empêché de montrer ce dont il aurait été capable... Disons les choses en cinq mots bruts : Merckx était le plus fort. Point barre. Mais je redis qu'Ocaña fut un champion extraordinaire, un des plus nobles et immenses rivaux de Merckx. Et je lui tire mon chapeau.
  • Quand on veut tout dire, il faut aller au bout des choses et de la vérité…Merckx après l’étape de repos avait attaqué dès le départ en direction de Marseille…et le belge avait décidé de mettre la pression en permanence sur l’Espagnol…et il lui a mis la pression dans tous les cols…montée comme descente…et Ocana est parti à la faute…
  • @EricFra
    Commentaires de journalistes de l'époque: "Le français Luis Ocana attaque" Quelques temps plus tard: "Le franco-espagnol en difficulté" Et pour terminer: "L'espagnol a abandonné" Véridique!
  • @marcelojules8416
    Il faut aussi savoir que Luis Ocana a pu gagne qu'un seul tour de Franca sans Eddy merckx et que Luis etait regulierement dope. C'est pour cela que Luis n'a pas fait grand chose dans sa carriere tandit que Eddy Merck a gagne plus de 700 coures dont 5 tours de France.
  • Sur sa terrible chute ; absolument rien de cassé. Il y a eu plus terrible non ? Un leader, qui abandonne le Tour alors qu'on le voit gagnant, qui peut se relever et continuer, il doit y avoir une autre raison, non ? D'après ses intimes à qui il s'est confié, il était complètement cuit. Il allait se faire sortir. Et il a profité de cette chute sans gravité pour fuir honorablement avec un semblant d'excuse. Simon, avec une main cassée a fait plusieurs étapes. Merckx après avoir reçu un couple poing par un abruti, a continué malgré une très forte douleurs aux côtes. Et tant d'autres victimes de graves chutes. Mais la légende enjolivée a masquée une réalité beaucoup moins glorieuse.
  • Avec des "si" on refait et l'étape et le monde. C'est Le Tour, c'est l'étape. Point barre.